Accueil / Art et Histoire/ Université
Par Liliane, Octobre 2024
L'UNIVERSITE D'AVIGNON
Dès le Moyen-âge exista à Avignon un enseignement supérieur soutenu par la commune. En 1303, le pape Boniface VIII et Charles II, roi de Sicile et comte de Provence, fédérèrent ces différentes écoles en une véritable université destinée à concurrencer la Sorbonne (créée en 1257).
L’université d’Avignon fut essentiellement consacrée au droit civil et au droit canon, c'est-à-dire ecclésiastique, et dans une moindre mesure à la médecine et aux arts libéraux (grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie, musique).
Avignon va alors compter un grand nombre d’hommes de loi prospères, qui jouent un rôle politique important. Les échanges avec Bologne en Italie datent de longtemps et de nombreux juristes avignonnais suivent l’enseignement des docteurs bolonais avant de revenir exercer chez eux. Bernard de Rascas, fondateur de l’hôpital sainte Marthe, en est un exemple.
Bulle de fondation de l'université par le pape Boniface VIII
Du studium à l’université
Dérivé du latin studere, qui veut dire «apprendre» ou «s'appliquer», le terme étudiant apparaît au XIIIème siècle, avec le même sens que «écolier» et ne s'adressera qu’à partir du XVIème siècle aux élèves des universités.
A l’arrivée des papes et de leur cour, avec leur studium curiae et leurs tribunaux spécialisés, les maîtres locaux rencontrent des docteurs en droit renommés, comme Jean Alarmet, cardinal de Brogny, qui fondera le collège d’Annecy pour accueillir les étudiants savoyards à Avignon.
Gravure du XVème siècle
Une supplique de 1378, l’année du Grand Schisme d’Occident, adressée à Clément VII, liste 866 noms d’étudiants dont 7 de professeurs de droit et d’arts libéraux. Il y en a presque le double et 19 professeurs à l’avènement de Benoît XIII en 1393. Un nombre remarquable, d’autant que la ville ne doit pas compter plus de 30 000 habitants, même si certains ne sont pas de vrais étudiants, plutôt des jeunes gens espérant trouver un emploi à la curie ou auprès d’un cardinal bien en cour. Seules les universités de Paris et de Bologne sont plus fréquentées.
Cependant, avec les « soustractions d’obédience », c'est-à-dire la politique de la France visant à faire abdiquer Benoît XIII, puis le départ de celui-ci, Avignon perd une grande partie de son rayonnement, les étudiants désertent et après 1430 il n’en reste que 200 environ, d’origine régionale pour la plupart.
Ce n’est qu’à partir de 1518 que le Conseil de Ville décide de choisir et de rémunérer des professeurs de valeur, afin de continuer à attirer des étudiants. Au début du XVIème siècle, la renommée d’Avignon est assez importante pour que les responsables consentent d’importants moyens pour y attirer le jeune André Alciat (1492 -1550) juriste milanais qui va transformer profondément l’étude du droit. En 1550, le Conseil devra débourser jusqu’à 1000 écus pour retenir un maître italien réputé, Emilio Ferreti.
Ambrosius Benson - Portrait d'André Alciat - Musée d'Angers
L’arrivée des Jésuites dont le collège ouvre ses portes en 1565 avec des classes de grammaire, humanités (lettres et arts, histoire), philosophie et dialectique (apprentissage qui privilégie la contradiction thèse/antithèse), plus les mathématiques, et à la fin du siècle, de théologie, va sérieusement concurrencer la vieille université. En 1664, lors de l’une des brèves «réunions» d’Avignon au royaume de France, Louis XIV donne à l’université les mêmes privilèges qu’aux françaises.
Les Dominicains, dirigés par M. de Marinis, opposés à la doctrine des Jésuites, fondent une chaire de théologie pour défendre celle de Thomas d’Aquin. Les conflits sont nombreux entre les diverses obédiences, les collèges de professeurs agrégés, les maîtres étrangers, le Conseil de Ville et les légats, voire les étudiants eux-mêmes. Ils finiront par entraîner la quasi disparition de l’université jusqu’à la tentative de reprise par la Ville, soucieuse de rétablir son économie et son prestige, aux XVIIème et XVIIIème siècles. Mais l’âge d’or de l’université d’Avignon est bel et bien révolu.
Emplacement du collège des Jésuites à leur arrivée à Avignon - Doc Lycée saint Joseph
Le fonctionnement de l’université d’Avignon
Le pouvoir est partagé entre l’évêque-chancelier, qui exerce de moins en moins son autorité au cours du temps, et le primicier élu chaque année parmi le collège des docteurs en droit.
Le primicier enregistre les nouveaux étudiants, les grades obtenus, avant tout en droit civil et canon, et représente l’université dans les cérémonies selon des règles de préséance bien définies. Parmi les privilèges des docteurs de l’université auxquels ils tiennent particulièrement figure l’exemption d’impôts et de taxes. Le primicier n’est pas rémunéré pour son considérable travail, excepté quelques redevances féodales (comme « un demi-veau ou deux chevreaux, quelques cailles ou un chapon »), mais de nombreux honneurs lui sont réservés lors de cérémonies et il bénéficie de la noblesse transmissible.
Le primicier tient les comptes en latin. La monnaie est le florin de 12 gros, quelquefois des pièces d’or sont mentionnées. Cependant l’université ne dispose que de faibles moyens ; les professeurs ne touchent pas de salaires et sont rémunérés par les immatriculations et les frais d’examen des étudiants, les plus pauvres d’entre ceux-ci étant, en théorie, entretenus par les collèges.
Sceau du primicier d'Avignon
Florin de 12 gros
Recueil du collège des docteurs agrégés adu XVIIème siècle
Jusqu’en 1600, pour être réputé professeur agrégé, il faut obtenir le doctorat selon un cérémonial solennel, faute de quoi on ne peut pas être admis dans le collège des docteurs : les droits perçus pour l'agrégation sont de 4 florins pour l'université ; pour chaque docteur, à la place du repas précédemment exigé, un ducat et 2 au primicier ; pour le vicaire et le chancelier, 15 ducats ; pour le bedeau, 10 ducats. Les candidats visiteront le primicier, les régents et les docteurs agrégés et donneront à chacun une boîte de dragées d'une livre et le double au secrétaire de l'université et à celui du chancelier.
Il se forme peu à peu des « dynasties » d’agrégés bénéficiant de privilèges, exemption ou diminution des droits par exemple. Cependant le Collège exerce sur ses membres une discipline rigoureuse par souci de sa réputation et de son prestige. Il n'admet pas, par exemple, que les agrégés exercent des métiers réputés peu nobles, même ceux de notaire ou de greffier, ni qu’ils se mêlent dans l'exercice de leurs fonctions publiques à de simples bourgeois, sous peine d’être exclus.
Le collège gouverne dans son ensemble la corporation universitaire et y exerce un contrôle étroit, administre les biens et finances, défend les privilèges, les (primordiales) questions d’étiquette et de préséance. Il se réunit six fois par an, sans compter les « assemblées particulières » en cas de grave problème, toujours présidé par le primicier, et chacun est tenu de donner son opinion sur les questions du jour. Les débats sont passionnés, on s’exprime sans fard ce qui donne parfois naissance à des rancœurs tenaces si bien qu’à partir du XVIIème siècle, les votes se font à bulletins fermés.
La faculté de droit prend constamment le pas sur celle de médecine. Les statuts de celle-ci sont principalement dirigés contre toutes sortes de «tondeurs, étuviers, renoueurs, accoucheuses» et même contre les apothicaires afin de vérifier si leurs remèdes sont« bons ou corrompus ou sophistiqués ou trop vieux ».
Deux médecins députés par leur Collège sont chargés de dresser la liste des remèdes que chaque pharmacien doit tenir.
Leçon de dissection - Recueil de Guy de Chauliac
Enfin, en 1784 le pape Pie VI accorde à la faculté de médecine que deux médecins participent à l'élection du primicier. Mais les juristes estiment ces revendications « injustes, injurieuses et indécentes » et méprisent « ces personnes outrecuidantes autant qu’oiseuses qui passent inutilement leur vie à attendre la maladie et les malades ».
Les facultés de théologie et des Arts auront toujours une influence et une renommée bien inférieures à celle du droit.
Les docteurs des diverses facultés se qualifient de nobles dans tous les actes publics et les représentants de Louis XIV reconnaissent formellement la noblesse des docteurs.
Quant aux docteurs en droit qui ont exercé pendant vingt ans ou plus, ils reçoivent le titre exceptionnel et très convoité de «comte aux lois». Ils revendiquent même la transmission héréditaire du statut de noble, mais tout aussi bien des privilèges anciens, telle l’interdiction faite à un artisan dont la pratique serait bruyante de s’installer dans le voisinage de leur maison...
Maîtres et étudiants sont exempts de tout service militaire, même de la garde des portes de la ville, et ne paient pas d’impôts. A partir du XVIIème siècle cependant, l’université paie une rente à la Ville pour compenser les taxes que ne versent pas ses membres
Les querelles de préséance entre représentants de l’université et ecclésiastiques, consuls, vice-légats, sont nombreuses et retentissantes..
Le Décret de Gratien (Decretum Gratiani) vers 1140, rassemble 4000 textes canoniques - Bibl. Ceccano
Jusqu’à la Révolution, les corporations enseignantes comprennent toujours un caractère religieux. La confrérie des docteurs en droit, médecine, arts et théologie d’Avignon loue une chapelle de l’église des Cordeliers, mais au XVIIIème siècle cette confrérie est en pleine décadence et les docteurs se plaignent du nombre considérables de processions imposées par le clergé.
Peu à peu, le rôle de l’université se restreint et la corruption s’amplifie : classes désertées, maîtres découragés, remise de diplômes à des étudiants souvent absents ou incompétents… Après avoir connu un pic de fréquentation, les facultés de droit et de médecine d’Avignon voient leurs effectifs chuter peu avant la Révolution.
Etre étudiant à Avignon
Les locaux sont regroupés autour de la rue des Etudes et de la place saint Didier. Au début, les docteurs enseignent très souvent chez eux ou dans des salles sans confort louées aux frais de leurs élèves. Les collégiés, étudiants dans les collèges fondés par des initiatives privées, sont astreints à une vie communautaire, aux offices religieux et à une discipline presque monastique. Ils bénéficient d’une bibliothèque, magna libraria dont les livres, rares et précieux, sont enchaînés à une tringle en métal.
La cloche sonnant l’heure des cours, des messes, processions et cérémonies diverses, ainsi que la mort des docteurs agrégés et de leur épouse, s’appelle la Doctoresse et tient une place importante dans la vie quotidienne.
Au XVème siècle, l’Université reconstruit et aménage des salles de cours en propre. Place des Etudes, deux bâtiments accueillent la classe de théologie et celles de médecine et de droit canonique. Au XVIIème, François de Marinis, dominicain, fait aménager de nouvelles salles plus confortables.
Le quartier des Etudes en 1618 - Archives departementales
Les étudiants doivent prêter serment d’obéissance aux statuts stipulant le montant des droits, logement, commerce des livres, procédures contre les fraudes aux examens, lesquelles semblent avoir été courantes.
Comme les maîtres, ils sont soumis à un régime alimentaire frugal et monotone – potages, poissons salé, choux, épinards, fèves, lentilles, « herbes », pain noir - que rompent les occasions de fêtes ou de remises de diplôme, au cours desquelles le nouveau docteur doit offrir à manger, et surtout à boire, au jury. On compte 149 jours de « maigre » (poissons et œufs).
Banquet - Recueil de gloses du décret de Gratien en 1365
ayant appartenu à la Bibliothèque des Célestins - BM Avignon
Ces étudiants se préparant aux carrières administratives tant dans les bureaucraties ecclésiastiques que princières et urbaines, viennent de toute la France, d’Espagne, d’Italie. Ils représentent un groupe spécifique parmi la population ; qu’ils soient clercs, religieux ou laïcs, ils portent la tonsure et demeurent célibataires afin de bénéficier des privilèges liés à l’université. La faculté de théologie fondée en 1413 par le troisième anti-pape de Pise, n’attirera que des frères d’ordres mendiants.
On ne recense que 7% d’étudiants d’origine noble au XIVème siècle (familles Sade, Lartessuti, Cabassole), les autres étant de provenance urbaine comme rurale. Très peu de « vrais » pauvres parmi eux étant donné la cherté des dix années d’études, et la plupart doivent se contenter d’un mode de vie très frugal et quasi monastique dans les collèges, tels ceux de saint Michel, du Roure, de la Croix ou de saint Nicolas d'Annecy.
Pierpaolo dalle Masegne - Etudiants à Bologne
Musée Civique Médiéval de Bologne
L’année universitaire commence le 18 octobre à la saint Luc, et se termine le 8 septembre, mais les périodes de vacances se doublent de pas moins de 107 jours fériés par an - pendant lesquels, cependant, il est obligatoire d’assister aux messes et aux sermons.
Chacun des professeurs de droit lit tous les jours pendant une heure. Les lectures se succèdent ainsi de huit heures du matin à midi, et de treize à dix-sept heures. Elles sont en latin, dictées et littéralement reproduites par les étudiants. Le syllogisme (raisonnement logique mettant en relation au moins trois propositions) règne en maître et il n’est jamais permis de remettre en question la doctrine du maître.
Le cursus est classique : d’abord simples auditeurs des leçons des maîtres durant cinq ans ou moins, ils passent l’examen de bacheliers
- le terme baccalauréat vient de bachalariatus, désignant un chevalier débutant, laureatus signifiant couvert de laurier - et peuvent à leur tour enseigner aux nouveaux arrivants par des «lectures extraordinaires» sur des sujets secondaires. Au bout de cinq nouvelles années, ils sont candidats à la licence.
Passer la licence consiste en un « examen secret » : vérification des études, des livres possédés, des bonnes mœurs, et un «examen privé» : commenter un texte et répondre aux remarques d’un jury. S’il veut enseigner à son tour l’étudiant doit tenir une disputatio, c'est-à-dire un débat sur des sujets de théologie ou de droit, et donner une leçon solennelle. Il reçoit alors les insignes des maîtres, cape, bonnet, gants, livre. Ces examens se déroulent au Petit Palais ou à la cathédrale Notre-Dame des Doms.
Tout cela, extrêmement codifié et ritualisé, coûte très cher : logement et nourriture pendant une dizaine d’années, achats de livres, rentrées solennelles avec messe de saint Luc chez les Franciscains, messe du Saint Esprit au prieuré saint Martial, cadeaux et banquets offerts aux professeurs à la suite des examens… Les bacheliers doivent payer pour obtenir leur diplômes en droit des sommes de plus en plus élevées : en 1698, il en coûte trente écus pour la licence, cinquante-quatre écus et trente six sous pour le doctorat (soit environ 5000 euros)
Il semble que, étant pour la plupart âgés de vingt à trente ans et plus, ils se soient comportés sans trop d’excès : quelques chahuts, bizutage des « béjaunes », visites dans les (très nombreuses) tavernes… En 1441 on créée la confrérie saint Sébastien chargée de venir en aide aux nouveaux venus et de procurer de saines distractions à tous. Seuls, en fait, les étudiants « libres », non affectés à un collège, bénéficiant de revenus familiaux confortables et jouissant de la protection papale, peuvent se permettre d’organiser des charivari. Ils ont ainsi licence de tirer la barbe des Juifs, de fesser les prostituées qu’ils croisent (le droit de «batacul»), voire de rosser les bourgeois, provoquant cris et moqueries, à moins que les victimes ne les paient, ce qui permet à leurs agresseurs d’aller de plus belle à la taverne. Ces « privilèges » prendront fin au cours du XVIème siècle par la réforme du pape Urbain VIII.
Charivari - Miniature du Roman de Fauvel - XVIème siècle - BnF
Au cours du XVIIIème, les collèges se seront transformés, malgré l’opposition des étudiants, en véritables séminaires formant des religieux.
Disparition et renaissance de l’université d’Avignon
En 1791, Avignon se rallie à la République. La Convention nationale supprime les 26 universités françaises : plus de droits féodaux ni de juridictions particulières, confiscation des biens ecclésiastiques donc des bâtiments universitaires, persécution du primicier et des docteurs agrégés tenus de prêter serment civique. Le tout dernier licencié en droit d'Avignon le fut en juin 1792.
L'université d’Avignon mettra presque deux siècles à renaître.
1963 et 1964 voient la création du Centre d’Enseignement Supérieur Scientifique et du Centre d’Enseignement Supérieur littéraire. dépendants de la faculté d’Aix Marseille. Il faut attendre 1984 pour la re-création de l’université d’Avignon et des pays de Vaucluse, plus tard du Centre d’Etudes juridiques et de l’Institut universitaire de Technologie.
Armes de l'université
En 1994, l'hôpital sainte Marthe reconstruit au XVII et XVIIIème siècles, est remplacé par le nouveau centre hospitalier, et entièrement remanié pour y installer les locaux de l’université. Ses 16000 mètres carrés étant insuffisants, une construction neuve, de style contemporain, est édifiée en face, avec la même très longue façade que celle, classique, reconstruite sur l’ancien hôpital au XVIIème siècle par Jean Péru et Jean-Baptiste Franque.
Le regroupement des onze sites de l’université à sainte Marthe, sous l'impulsion du président Bernard Blavoux, est finalisé pour la rentrée de 1996 en ce qui concerne les bâtiments modernes, tandis que la transformation de l’ancien hôpital est achevée en 1997.
En 2007, devenue l’université thématique d'un territoire, elle donne de l’importance à la culture dans la vie étudiante, renforcée par une fondation universitaire avec Pierre Bergé comme premier mécène et président d'honneur : restauration de la porte monumentale, de la bibliothèque de l'Hôpital, accompagnement financier d'étudiants syriens, et label French Tech Culture obtenu par le territoire vauclusien.
En 2018, l'université dévoile sa nouvelle charte graphique et adopte le nom « Avignon Université » pour sa reconnaissance à l'international. La couleur ocre est le symbole du territoire avignonnais.
De nos jours, l’université compte deux campus, Hannah Arendt et Jean-Henri Fabre, avec deux axes : Culture, Patrimoine, Sociétés numériques » et « AgroSciences » pour 7500 étudiants dont 800 environ internationaux et 200 doctorants, 376 enseignants et chercheurs, 365 personnels annexes.
Le campus Hannah-Arendt comprend le site centre-ville dans l'ancien hôpital, la bibliothèque universitaire Maurice-Agulhon et le pôle sportif et de recherche ; sur le site Pasteur, ancienne faculté des Sciences, s'établira la Villa créative ; le site Chabran, ancienne caserne, accueillera les unités de formation continue.
Les sections Sciences, Informatique, Agronomie, sont regroupées sur le site contemporain de l’Agroparc.
Depuis 2020, le projet de Société Universitaire de Recherche associe Avignon Université à des partenaires académiques, socioculturels et institutionnels autour des industries culturelles et créatives.
Bibliographie
Naissance et renaissance – Ouvrage collectif - Bibliothèque de l’université
Joseph Marchand - L’université d’Avignon aux XVII et XVIIIème siècles