QUELQUES COQUILLES... décoratives
En architecture, la coquille désigne une voûte décorée de cannelures et formant la partie supérieure d'une niche en plein cintre. En sculpture, c’est un ornement aux angles de moulures ayant un quart de rond pour profil, très répandu dans l'architecture et le mobilier Renaissance.
On voit souvent des personnages mythologiques ou saints debout dans des niches dont le haut se termine en coquille. Elle se plaque aux coins des bordures et des cadres. Elle coiffe les les mascarons. Sous Louis XIV, elle est plate et représentée de dos, parfois surmontée d'un fleuron.
Ce motif peut être confondu avec la coquille saint Jacques. Dès l’Antiquité, les coquillages étaient portés pour se protéger des sorciers, des mauvais sorts et des maladies. La coquille saint Jacques s’est imposée comme attribut de l’apôtre Jacques le Majeur et est devenue l'emblème du pèlerinage à saint Jacques de Compostelle. Les premiers pèlerins ramassèrent des coquilles sur les plages de Galicie et les portèrent comme preuve de leur voyage ; la tradition a perduré jusqu’à nos jours.
Avignon n’était pas directement sur l’une des voies traditionnelles, mais la Via Avenio emprunte des chemins déjà existants car la ville se trouve être à la croisée de routes vers Rome et vers Compostelle.
Une première coquille fut scellée dans le dallage du portique de Notre Dame des Doms ; une seconde a été déposée dans le dallage de l’escalier du cloître de l’abbaye bénédictine dont les ruines se trouvent dans le square Agricol Perdiguier.
Angle des rues Armand de Pontmartin
et de la Croix
Rue saint Jean le Vieux
Place du Change
Porche de Notre Dame des Doms
Hôtel Berton des Balbes de Crillon rue du Roi René
Hôtel Berton des Balbes de Crillon rue du Roi René
Rue d'Anannelle
Hôtel de Sade rue Dorée
Hôtel Raoulx rue de la Bonneterie
Rue des Trois Faucons
Opéra Théâtre
La coquille porte divers symboles : de fécondité propre à l’eau, de renaissance, de purification (d’où la forme en coquille des fonts baptismaux). Elle est associée aux bonnes œuvres, les deux valves correspondant aux deux préceptes de l’amour : aimer dieu et son prochain comme soi-même.
Certaines statues de Madones sont surmontées de coquilles plus ou moins réalistes ou ornementées
Rue des Etudes
Rue Pente Rapide
Rue Paul Sain
Rue du Limas
Rue des Lices
Rue Grande Fusterie
Rue Paul Saïn
Rue sainte Catherine
Rue de la Saraillerie
Rue des Teinturiers
Rue de la Vieille Poste
Église Saint Pierre
Chapelle des Âmes du Purgatoire
Porte 39 rue Banasterie
Les coquilles de la Chapelle des Pénitents Noirs
Église des Célestins
Bénitier de Notre Dame des Doms
Porte d'hôtel particulier
Place des Trois Pilats
Hôtel de Crochans - Maison Jean Vilar
La somptueuse façade de l’Église des Jésuites - Musée Lapidaire rue de la République offre des coquilles surmontant chacune des niches, malheureusement dépouillées de leur statue.
Porte de la tour saint Jean